Pas seulement en cas d’urgence : des technologies éprouvées garantissent la précision et de grandes quantités de production

Selon l’Office allemand de la statistique, environ 25 % des Allemands prennent régulièrement des médicaments sur le long terme. Certains même trois ou plus. Font partie de ce groupe quelque 7,5 millions de personnes qui s’administrent elles-mêmes leurs médicaments, par exemple sous forme d’insuline[1].
Récemment, la recherche médicale a fait d’immenses progrès dans le domaine de l’application des substances actives : les personnes concernées disposent aujourd’hui d’anticorps monoclonaux
[2], de corticoïdes ou de cannabis médical[3],[4],[5] qui leur procurent une meilleure qualité de vie en cas, par exemple, d’asthme allergique ou de traitement palliatif. Un dosage léger, comme celui que permet par exemple la seringue à usage unique, revêt alors une importance particulière. Les analgésiques modernes peuvent aussi être administrés par injection sous-cutanée – de préférence au bloc opératoire. La solution pour plaies associe un anesthésique local à un AINS et permet de soulager la douleur par diffusion prolongée de la substance active. Ces analgésiques sont indiqués en cas de douleurs somatiques postopératoires dues à des plaies chirurgicales petites à moyennes chez les adultes.

Les exemples cités ici montrent les énormes progrès réalisés dans le domaine de la recherche pharmaceutique visant à améliorer l’adhésion des patients et à soulager les personnels médicaux.

Un aspect particulièrement pertinent dans un contexte de changement démographique et d’augmentation des maladies chroniques[6].

On peut partir de l’hypothèse que les entreprises pharmaceutiques et les sous-traitants devront, à long terme, augmenter leurs capacités de production voire adapter leurs processus afin de faire face à l’augmentation de la demande. Certes, cette extension des capacités n’a pas encore eu lieu, mais les experts constatent que l’Allemagne doit se mettre à niveau pour pouvoir conserver ou étendre sa position dans la concurrence que se livrent les sites à l’échelon international. Ce contexte vient renforcer le besoin de technologies de fabrication modernes.

Les médicaments servant à atténuer la douleur ou le cannabis médical nécessitent par exemple des systèmes de dosage spéciaux : en effet les cannabinoïdes sous forme de CBD ou de THC présentent des caractéristiques totalement différentes dont on doit tenir compte lors du dosage et du remplissage. Alors qu’à température ambiante, le cannabidiol (CBD) se présente comme une huile visqueuse et facilement manipulable, le tétrahydrocannabinol (THC) est solide. Par ailleurs, le THC doit être manipulé dans un environnement anaérobique.

Ces trois exemples actuels montrent bien l’importance du système de dosage lorsqu’il s’agit de faire passer la production de l’échelle du laboratoire à la fabrication en série et que les pompes péristaltiques ou à piston rotatif ne sont techniquement pas le meilleur choix. La technologie ViscoTec du piston sans fin préserve la qualité même avec de grandes quantités de liquides à haute viscosité. Au contraire, elle permet un flux de produit précis, ménageant le produit et sans pulsations. Avec un débit de 0,2 à 700 ml / min, l’utilisation du doseur s’annonce très souple : en plus des Luer Lock, les seringues Slip de 0,2 ml à 50 ml peuvent être remplies avec une précision de +/- 1 %. Selon le médicament, le temps de dosage net peut être inférieur à une seconde par seringue. Une rupture de fil contrôlée assure une quantité de dosage exacte et, par conséquent, un travail rentable également avec de grosses quantités – un aspect qui va gagner en importance.

 

Remplissage de seringues en douceur et avec une grande précision grâce au principe du piston sans fin